Première diffusion 05.11.2020

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Sur appel des familles touchées par le deuil, Kaoutar Laaroussi (à gauche) et Naima Serroukh s’occupent, à titre bénévole, de la toilette des défuntes. Les femmes sont veillées et préparées par des femmes, les hommes par des hommes.

– A une époque où les rites funéraires sont en pleine mutation dans la plupart des communautés religieuses, les pratiques sont encore très structurées chez les musulmans. La toilette du corps du défunt y tient un rôle essentiel.


Ecoutez l’intégralité de la chronique :

Chez les musulmans, la dépouille fait l’objet d’une purification avec un équipement très précis, un nettoyage très encadré et une mise en linceul. Profondément respectueux de la personne défunte, ce rituel la prépare à une nouvelle dimension: son passage vers l’au-delà.

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Une part des articles nécessaires à la toilette du défunt. Le corps et le linceul sont parfumés avec des produits naturels, comme du camphre, du musc, de l’extrait de fleurs d’oranger, etc.
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Le linceul ou kafin, une étoffe blanche, dans lequel est enveloppé le corps au terme de la toilette.